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Ma vie est formidable,

29 octobre 2010

675. Auto-promo, la bonne occasion

Toi -- ou vous plutôt, selon le nombre de mes lecteurs, l'apostrophe particulière ou générale et l'élevage de cochons dans notre passé commun* -- qui languis de me voir te délivrer des billets au rythme des saisons, je dois t'avouer mon infidélité. Alors que je te délaisse ici, rompu par une monotonie qui n'est plus propre à faire germer mes idées et déjà apaisé par le partage de bêtises si simple à faire sur Facebook, j'ai succombé à l'appel des sirènes en allant voir sur un autre blog si j'y éprouvais le même plaisir.

Après le dilemme moral de répondre ou non à la tentation est venu celui de me confesser ici ou de prolonger la duperie. Mais suffirait-il d'avouer ? Non ! Près de six mois plus tard, voilà donc un lien vers ce blog que tu connais peut-être déjà, quitte à me sentir un peu comme le mari infidèle aussi pervers que moi pour rapporter à sa légitime -- en plus des maladies -- les photos de ses ébats extra-conjuguaux.

C'était à l'occasion de son anniversaire, il y avait portes ouvertes chez bonpourtonpoil, et je n'aurais manqué cela pour rien au monde, à l'instar de tous ceux qui ont participé. Mais forcément (tu me connais), je me suis pointé après la fermeture... Heureusement que j'ai mes entrées auprès du portier.



* Notons que si notre passé est commun, il n'est pas pour autant singulier, et ce bien que la forme cesse pourtant d'être au pluriel...

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28 octobre 2010

674. Seulement 0.273791 % des journées sont dédiées aux statistiques

La semaine dernière, le 20 octobre, c'était la première journée mondiale de la statistique. Si, si. Et contrairement à 27,3 % des pourcentages qu'on trouve dans les blogues, ce n'est pas inventé.

Et pour tout dire, ils n'auraient pas pu choisir une meilleur date ! C'est vraiment le moment pour parler de ça. Déjà, c'est exactement ce jour-là, le 20 octobre, que j'ai réussi un exploit aussi rare qu'une seconde sur trente siècles. Faire tomber le jour des statistiques -- qui sont censées expliquer les coïncidences -- sur le jour où il s'est passé pour moi une terrible coïncidence, voilà qui est encore une coïncidence des plus bizarres et difficilement explicables. C'est une méta-coïncidence, même, et rien que ça, ça m'émeut tellement que j'ai envie d'aller me faire une pizza, c'est dire.

Mais, s'il n'y avait que ça !

Eh bien non. Cette semaine-là, c'était aussi la semaine où j'ai donné une conférence sur le paranormal où je parle entre autres sujets... de coïncidences et de statistiques. Là, ce n'est plus un hasard, si ?

Mais s'il n'y avait que ça !

Eh bien non. Cette semaine-là, c'était aussi la semaine où The Onion faisait ce terrible constat statistique : les élèves qui se moquent de leurs études et qui n'en ont rien à faire des examens sont victimes d'un biais qui les fait moins bien réussir ! Un scandale très justement dénoncé dans ce débat.


In The Know: Are Tests Biased Against Students Who Don't Give A Shit?


Mais s'il n'y avait que ça !

Eh bien non. Cette semaine-là, c'était aussi la semaine où l'on parlait comptage dans les médias.


Le Petit Journal : comptage manifestants par les syndicats

Au sujet de ces décomptes, trois apartés :


Mais s'il n'y avait que ça !

Eh bien non. Cette semaine-là, c'était aussi la semaine où Le Temps publiait des articles sur les abus des statistiques, ou aussi sur les graphiques trompeurs (le plus instructif !) et encore sur les coïncidences... Bon, ok, cette fois, c'est sans doute justement parce que c'était autour de la journée mondiale des statistiques qu'ils ont fait ça... Mais si ça se trouve, c'est juste un complot mondial des chiffres. Et si c'est le cas, on est mal barrés : ils sont bien plus nombreux que nous...

EDIT : choupinou me rappelle l'existence de ces deux excellents Dilbert.

dilbert_pieChart         dilbert_numbersMadeUp

27 octobre 2010

673. Poème pour son poney qui est méchant

Je ne sais même pas s'il me reste des lecteurs, vu qu'à leur place j'aurais viré le flux RSS de ma liste depuis des lustres. Peu importe, vous le savez, ce n'est pas pour vous que j'écris mais pour moi, alors hein, bon. Non mais !

Et donc, pour se remettre en selle après tant de temps, quoi de mieux que de choisir pour thème un équidé ?

Inspiré par la production de M'dame Jo (qui a suivi l'idée d'Artypop) , et même si je ne suis pas un blogueur professionnel (bien que moi aussi des fois je croise M'sieur Raph Flipflap de Bonpourtonpoil et pas que sur fayyyyyceubook), je me suis dit qu'il ne fallait pas passer à côté de l'occasion d'apporter ma pierre contributive à l'édifice littéraire de l'amitié -- ou amical de la littérature, c'est poney blanc et blanc poney.

[EDIT : vous pouvez aussi aller voir directement ce que nous a fait La Fille et la production plus visuelle de Mlle Cassis.]

Trève de blabla et place aux alexandrins (puisqu'il faut toujours quelques vers avant de me lancer).


     Poème pour son poney qui est méchant

Poney, tu es méchant, qui peut donc le nier ?
Tu nous montres les dents, tu t'apprêtes à ruer,
Tu n'en fais qu'à ta guise et tu te ris de tous
Cumulant les bêtises, semant partout la frousse.

Souviens-toi seulement quand tu es arrivé :
Bon avec les enfants, si doux à câliner,
Tu n'étais que guimauve, un vrai doudou mignon !
Bien loin du présent fauve qui nous fout les jetons.

On pouvait te monter, ce sans craindre de choir
Et même te peigner du matin jusqu'au soir
Ô petit Poney M, t'étais mon Daddy Cool
Une petite crème, on n'avait pas les boules

Quand tu étais petit, c'était tout mon malheur
Tu étais trop gentil, pas moyen de faire peur.
On se moquait de nous, mais regarde aujourd'hui :
Je suis tout aussi fou, or, là c'est moi qui ris !

J'ai enfin le plaisir d'avoir dans mon jardin
Un pannonceau à lire ne manquant pas de chien
C'est écrit "Attention ! Poney méchant" en gros
Pour éloigner les cons, les glandus, les blaireaux.

Je ne suis pas peu fier de t'avoir fait changer
Que pourrais-je encore faire pour t'améliorer ?
Tu nous montres les dents, tu t'apprêtes à ruer,
Poney, tu es méchant, qui peut donc le nier ?

21 juin 2010

672. Tante R.

Comme mon frère et mes quatre cousines, j'ai toujours appelé ma marraine « Tante R. », même si ce devrait être « Tante A.» en réalité. Je ne sais plus qui l'avait convaincue il y a fort longtemps de changer de prénom pour des raisons mystico-numérologiques, mais ce drôle de surnom inofficiel lui est toujours resté, jusque dans les adresses de nos cartes postales ou de courrier plus sérieux. Finalement, ça avait l'avantage de la distinguer de ma mère qui porte le même prénom en plus du même nom de famille.

Dotée d'une culture impressionnante et institutrice pendant de longues années avant sa retraite, c'est elle qui a donné le goût de l'enseignement à ses quatre nièces, qui ont elles-mêmes déjà transmis le virus aux trois de mes onze petits-cousins qui sont rentrés dans la vie professionnelle. (Il existe en effet un décalage d'une génération entre mes cousines et moi et je peux même me targuer d'avoir un oncle qui est arrière-grand-père.)

Ceux qui me connaissent savent que, si je connais bien l'art de la litote, je ne peux pas en dire autant de ceux de la ponctualité et du rangement. Eh bien je dois dire que ma tante a toujours eu la gentillesse de m'épargner la dernière place familiale dans ces deux domaines. Mais nos points communs ne s'arrêtent pas là et je pourrais citer en exemple mon amour des chats, mon grand intérêt pour la nature et sa protection ou encore son étourderie.

Je pourrais d'ailleurs aussi parler de sa simplicité, de son pragmatisme, de sa vivacité d'esprit, de sa façon de parler si naturellement de mon copain en disant « ton ami », mais ce sont des choses à raconter par des histoires qui n'ont pas leur place ici.

Pas spécialement croyante, ni crédule, elle a pourtant toujours répété qu'elle mourrait à l'âge de 84 ans parce qu'une certaine personne -- peut-être la même que celle pour le changement de prénom -- le lui avait prédit. Pour ma part, j'ai toujours su qu'elle irait allègrement jusqu'à 90, peut-être 100 ans.

Il se trouve que c'est justement aujourd'hui son 84e anniversaire et je pourrais avoir la crainte que la prédiction se réalise. Mais il se trouve -- une fois n'est pas coutume -- qu'elle avait cette fois un peu d'avance. Cela fait trois semaines qu'elle me manque.

24 février 2010

671. Cumin vous dites ? (recette du maïs au cumin à la thonmatoise)

Quand on s'arrête de bloguer parce qu'on ne trouve plus le temps (et pas parce qu'on n'en a plus, attention à la nuance), c'est pas simple de recommencer. C'est comme le cheval, quand on tombe, il faut abattre la bête, répéter à l'envi que c'est ce qu'on cherchait à faire (tomber, par abattre le cheval), s'inscrire dans le groupe facebook qui dit que faire du cheval, c'est jouer avec la nourriture et que. déjà, sur un cheval, on ne met pas de selle mais du sel, et, finalement, se mettre au poney pour participer à des compétitions endiablées de pousse-tortue déguisé en Alfred Nobel.

Je recommence donc à manier ma lance scripturale sur le dos du destrier un peu moins fier qu'est le domaine culinaire dans ce blog. Car un billet là-dessus sera comme ma recette : simple, rapide et qui ne mange pas de pain.

Bon, pour la recette simple, voir ci-dessous. Parce que, évidemment, 4 mois sans vous causer, maintenant j'ai envie de vous la faire longue. Commençons donc par l'inutile détour sur ma vie et les informations dérisoires qui nous concernent, le cumin et moi.

Le cumin

J'ai longtemps cru que je n'aimais pas le cumin. En fait, c'est juste que mon expérience première avec le cumin était dans le bricelet salé. Par rapport au sublime goût d'un bricelet sucré bien fait, je n'avais pu que conclure que le cumin était l'épice du pauvre, un ersatz de médicament accompagnant la choucroute pour éviter les flatulences et, parfois, la base de mille jeux de mots exquis applicables aussi au céleri, au chou-fleu et au curry (t'aimes le sel, t'aimes le riz, t'aimes le céleri !).

Et puis, les premières recettes indiennes et mexicaines, où le cumin est présent. Facétie diabolique, me disais-je, où ce condiment si conspué et si européen pour moi se mettait à exprimer des saveurs insoupçonnées dans les cuisines exotiques qui me ravissaient. Le mystère était simple : l'emploi européen de celui-ci était en général en grains, alors que les autres cuisines l'utilisaient en poudre, état qu'on ne trouve pas forcément dans le premier commerce venu.

Notons au passage que le cumin entre dans la composition des ces délicieuses poudres magiques qui vous transforment un plat des chez nous en un cousin des tropiques : cari/curry (Antilles/Inde), chili (Mexique), garam masala (Inde).

Bref, le cumin ne demande qu'à être réinventé* !

Maïs au cumin à la thonmatoise

Maïs. cumin, thon et tomate. Tout est dit, non ?

Le maîs, c'est la base de la salade de celui qui ne veut pas se fouler et qui permet toutes les folies. Pour notre recette, vous faites comme d'habitude et vous rajoutez du cumin ! Peut-on faire plus simple ?

Ingrédients :
* 1 boîte de maïs, un peu égouttée
* 1 boîte de thon à la tomate
* 3 traits de vinaigre balsamique
* poudre de chil
* du cumin en grains
* selon le goût, éventuellement du piment, de l'ail et du poivre (le thon devrait déjà être salé, donc pas d'ajout de sel)

Verser le tout dans une assiette à soupe, mélangez délicatement (non pas pour éviter que ça retombe ou que ça prenne mal, juste pour éviter d'en mettre partout !) et mangez.


Et en dessert :

Kiwi au cumin

Ajoutez du cumin à votre kiwi.
Dites « Euah, c'est bizarre... mais c'est pas dégueu finalement. »


* On aura compris la figure de style, bien entendu.

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12 octobre 2009

670. Et je danse le milliard (calculateur de non-anniversaire)

Aujourd'hui est une grande étape dans ma vie, puisque j'ajoute un chiffre au nombre des secondes que j'ai vécues. Et je peux donc fièrement annoncer que chaque chose que j'ai faite une et une seule fois dans ma vie a une fréquence de 1 nHz !

Soit, pour connaître le moment exact, il faut connaître son heure de naissance à la seconde près. Et pour moi, c'est rapé, sachant que mes parents ont brûlé mon acte de naissance au début de mon adolescence et que ma mère devait déjà être trop blasée par l'accouchement de mon frère aîné pour être plus précise maintenant que « Oh, je crois que c'était le matin » (les rares fois où elle se souvient au moins du mois et de l'année).

*

Vous connaissiez déjà mon calculateur d'anniversaire exact, eh bien voilà la version sans graphique mais qui vous indique en plus les étapes importantes* de votre vie !

h.

N'oubliez pas de calculer les dates pour vos amis et de les inscrire dans votre calendrier. Sur le nombre, il doit bien y en avoir qui seront assez geeks pour apprécier la démarche.


* Your mileage may vary.

24 septembre 2009

669. Droit dans l'informatique et dans le mur : Hadopi quoi d'autre encore ?

Boum. J'apprends deux choses : qu'on peut tondre les moutons à moitié (quel est l'intérêt quand on peut tondre quelqu'un complètement ?) et, ensuite, qu'il existerait encore des journalistes, du moins en titre.

Il semblerait donc qu'Hadopi permette que les œuvres des journalistes soient utilisées sur plusieurs supports sans rémunération supplémentaire. Personne ne s'en est ému avant, mais sans doute qu'ils étaient mal informés... par les concurrents.

chapatteDroitsAuteurClonage
Pas trouvé l'image de Chappatte où des journalistes sont
devant un écran et se copient les uns les autres. Alors voilà en attendant !

fausseManifHadopi
Désolé pour ce montage mal fait à partir d'une manif aux USA

 

*

Toujours dans le monde de l'informatique et de la loi, le hacking, au sens noble du terme.

Je vous laisse voir cette vidéo de Maître Eolas (lecture régulière conseillée), qui synthétise bien l'affaire. Hop, si vous ne connaissez pas, voilà des explications pour... la chute (huhu) qui parle du point Godwin.

*

On finit quand même sur une bonne nouvelle. Vous connaissez la licence publique générale GNU ? Non ?

Dites-vous qu'un programme sous cette licence permet à ceux qui l'utilisent de tout faire avec, à condition de garder la même licence pour ce qui découle de l'œuvre et à fournir le code source en plus à qui le souhaite. C'est donc une licence moins permissive que de tout permettre sans conditions, mais quand même très tournée vers le partage, puisque cela empêche ceux qui s'en servent de protéger leurs propres ajouts par des licences plus restrictives encore.
Un petit mal pour un bien, en quelque sorte, mais entre le tout permissif totalitaro-anarchiste et la restriction pédagogico-idéologique, c'est tout un débat philosophique qui se tient dans le monde des logiciels libres.

Ainsi, pour prendre un exemple, Alice fait un programme sous licence GNU, dont il donne la source (c'est obligatoire avec cette licence). Bob utilise le programme d'Alice et l'améliore avant de le fournir à Charlie. Là, Bob n'a pas mis son programme sous licence GNU, et c'est illégal.

Ce qui est intéressant dans l'histoire qui s'est passée dernièrement, c'est déjà que le tribunal a bien reconnu la légitimité de la licence GNU (ce qui est assez normal), mais surtout qu'il a été saisi non pas par celui qui a créé le programme à la base (Alice), mais par l'utilisateur (Charlie) ! En effet, c'est surtout lui qui est lesé dans l'histoire (et l'idéologie d'Alice, au passage).

Que quelqu'un qui n'est pas le créateur du programme puisse intenter une action en justice pour des questions de licence, ça ce n'était pas donné d'avance, apparemment (mais je ne suis pas juriste).

23 septembre 2009

668. Journée de la bisexualité

Mince, j'ai passé ma journée à prendre congé, et du coup, j'ai oublié que c'était le 23 septembre. Or, le 23 septembre, c'est la journée de la bisexualité !

Donc, si vous êtes dans un fuseau horaire où c'est encore le matin et que vous croisez un/une bi, souhaitez-lui une bonne journée !
Si au contraire, comme je le pense, vous ne lisez ça que demain, alors foutez-lui une baffe et crachez-lui à la figure ; y a pas de raison qu'il y en ait qui puisse avoir plus d'occasions de trouver l'âme soeur.

Sinon... bon, honnêtement, je n'avais rien en tête à vous raconter sur la chose, et donc ce n'est pas en 2 minutes que je vais y arriver.

Voilà donc le drapeau bisexuel, avec le haut (magenta) pour les homos(-ses), le bas (bleu royal) pour les hétéros(-ses), et le centre (lavande) pour les bis (donc femmes comprises, hein, langage épicène, machin toussa).

drapeauBi

Et si vous tombez des nues d'apprendre que les bis ont un drapeau, il est temps d'aller voir la page des symboles LGBT. (Et la semaine prochaine, je vous expliquerai pourquoi les pacifistes sont rien que des PD avec 4 lettres en plus et pourquoi certains ont un poisson stylisé sur leur voiture.)

22 septembre 2009

667. Journée sans voiture

Eh oui, ce mardi, on évite de prendre la voiture !
Bon, je n'ai pas de voiture, mais j'irai jusqu'à faire l'effort de ne pas prendre mon scooter, même si ce n'est pas explicitement demandé ! (applaudissements)

Lausanne, qui n'est pas à la traîne question mobilité, ne va pas fermer de rue à forte circulation, cette année. Il faut dire qu'il est dans ses projets de faire un jour cela à demeure et sur un axe très prisé (excepté pour les bus).

Dans le cadre de la semaine de la mobilité, la ville propose quand même de nombreuses activités. Il y a le Forum de l'hôtel de ville qui fête les 10 ans du Pédibus. Mercredi, jeudi et vendredi, des balades thématiques accompagnées à vélo  (e.g. À quoi peut bien servir un jardin en ville ?). Et aussi une foire aux vélos ou une balade le dimanche de la Pontaise (le jour où on votera sur son sort) et l'hôtel de ville.

Je signale aussi au passage le guide En ville autrement avec des conseils pour mieux se déplacer et, en toute dernière page, une cralée d'adresses web (par exemple pour le covoiturage).

Au passage, puisque marcher et faire du vélo, c'est bon pour la ligne, il n'y a pas de raison de ne pas profiter durant les mêmes jours de la semaine du goût et de découvrir toutes les facettes du pâté vaudois ! (Et c'est aussi ces temps le grand retour de la saucisse aux choux, des poireaux et donc du papet vaudois.)

21 septembre 2009

666. Dernier jour avant l'enfer

Il vous reste exactement 24 heures d'été, alors profitez-en bien !

L'automne commence en effet au moment de l'équinoxe d'automne, ce moment où la nuit commence à être plus longue que le jour.
Ce moment a aussi la particularité d'être celui où le jour se raccourcit le plus rapidement (Une histoire de dérivée de sinus qui donne un cosinus. Ou, plus simplement, si vous faites tourner un crayon, c'est quand il est horizontal que ses pointes se déplacent le plus verticalement).

On croit souvent que l'automne commence le 21 septembre. Or l'équinoxe d'automne varie selon le temps autour du 22 (surtout à cause des années bissextiles irrégulières) et il tombera cette année le 22 septembre 2009 à 21h18 UTC, ce qui donne 23h18 chez nous.

alleeAutomne
Comme ça, difficile de ne pas aimer l'automne. On dira que l'enfer, c'est pour les couleurs.

Notons au passage que l'équinoxe d'automne serait le milieu de l'automne pour les calendriers traditionnels est-asiatiques. C'est beaucoup plus logique et l'on devrait faire commencer l'automne autour du 7 août, et faire ainsi que le moment où le soleil est le plus bas tombe au plein milieu de l'hiver, non ?
Eh bien non, comme la terre met un moment avant de répercuter les changements de températures, les saisons sont décalées dans l'année civile et il se trouve du coup que, durant l'hiver, les jours ne font que s'allonger !

Pour revenir au calendrier chinois, comme ils utilisent un calendrier lunaire à l'instar du calendrier juif, ils fêtent la mi-automne lors de la Fête de la lune (appelée donc aussi Fête de la mi-automne, ou encore... 15 août ! puisque ça tombe sur le milieu du 8e mois de leur calendrier variable). Elle tombe donc le 3 octobre cette année, mais le 14 septembre l'année dernière et pile le 22 septembre l'année prochaine. Eh non, rien n'est simple dans le monde des calendriers.

Si l'on fait cette fête en l'honneur de la lune, c'est que cette date tombe sur la pleine lune (puisque c'est le milieu d'un mois d'un calendrier lunaire), pleine lune qui est censée être la plus belle de l'année à cette période ou, du moins, la plus brillante. Mais il faut prendre en compte le climat pour déterminer ce qui rend plus ou moins beau la lune ; je vous rappelle que dans tous les cas, la pleine lune la plus haute arrive autour du solstice d'hiver !

Allez... on se retrouve peut-être dans un mois pour parler de l'heure d'hiver.

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