27. Y a des questions qu'il se pose

Et il ne fait pas que s'en poser, il y répond aussi avec intelligence. Et partant, on y découvre le genre de choses anodines et peu connues comme je les adore.

J'y ai appris qu'UTC était une abréviation qui ne correspondait pas à celle utilisée en anglais, et d'ailleurs pas au français non plus.

Je n'y ai pas appris que Morphée était un homme, car je le savais déjà ; mais j'ai pu voir que si moi je me réjouissais à chaque fois que je disais aller rejoindre les bras de Morphée, certains ont pour leur part un peu plus de mal avec cette expression depuis qu'ils connaissent le véritable sexe du bonhomme. Evidemment, moi je l'imagine jeune, beau et tendre, ce qui pousse plus au rêve que la description de pervers qui y est donnée (quoique...).

J'y ai appris le remplacement de =rand(<nb paragraphes>,<nb phrases>) dans Word par du texte de remplissage ; j'aurais préféré que ce fût lorem ipsum dolor sit amet [en], mais d'un autre côté, j'aurais presque été amené à dire du bien de Microsoft dans ce cas.

Mais aussi pourquoi Napoléon se gratte toujours le ventre sur les portraits ; que le pastis reste jaune avec de la téquila ; qu'Anette est toujours vivante ; que je n'étais pas seul à penser que le québecois était du français avec un accent proche de l'américain ; la différence entre un beau vieux et un vieux beau ; que je ne suis pas seul à m'intéresser à la différence entre sigle et acronyme, que je comptais aborder bientôt ici ; que je peux me consoler de ne pas souvent aller dans les musées, car je consacre une bonne partie de mon temps au 8e art ; l'étymologie de cerf-volant ; pourquoi les courses se font toujours dans le sens inverse des aiguilles d'une montre ; que sur les fausses étymologies, chacun pensera avoir raison en se basant sur des arguments pas du tout scientifiques ; qu'il y a plus de grains de sable dans un paté que de cheveux sur la tête d'un homme, mais ça, je m'en doutais.