305. Caramail, bons bons échos qu'on a

1 août 2006

305. Caramail, bons bons échos qu'on a

De caramail
Caramail, c'était des adresses e-mail sur un serveur bien lent, mais surtout un chat efficace qui avait détrôné IRC - du moins pour #gay.leman -, qui avait le bon goût d'indiquer directement l'âge et la ville des personnes et dont la principale caractéristique était la régularité de l'apparition de la phrase suivante : re, scuze, j'ai planté.
J'avais fait mon propre client (non, je ne me prostituais pas sur le net, ce que j'essaie de dire, c'est que j'avais fait une petite application qui me permettait de chatter et d'avoir des fonctionnalités supplémentaires). Mais je n'ai pas pu l'utiliser longtemps : Lycos ayant racheté caramail, ils ont imposé leur chat tout pourri, qui se trouvait être un truc fait en Javascript, et si je n'ai pas eu le temps de refaire un client, j'ai pu constater qu'il y avait dans la liste des mots censurés une adresse web (alors que de toute façon les url étaient déjà globalement filtrées). On n'est pas loin de l'effet Streisand, s'ils n'avaient pas voulu censurer cette adresse, jamais je ne serais tombé dessus. Et le site en question, alors ? Une critique véhémente des coulisses du chat, mais je ne retrouve plus l'adresse, il faudra que je fasse des recherches.

Ce nouveau chat, donc (surnommé le plus grand du monde), est un navire où les gens ont un rang leur donnant plus ou moins de droits. Dont celui d'être censuré ou non, mais, plus important, d'utiliser certaines commandes. La plupart de ces commandes sont de pâles copies de ce qu'on peut trouver sur IRC, mais traduites en français (et impossible d'utiliser la version anglaise). Ils ne comptaient visiblement pas récupérer le public d'IRC, qui est vite frustré s'il doit tout réapprendre et n'a même pas le droit de tout utiliser tout de suite.

De Juliette Coquine
Maintenant qu'on a bien resitué caramail, voilà de quoi que je voulais causer :
Elle dit s'appeller Coquine, Juliette Coquine, mais c'est pas que le prénom. Elle passe du temps sur caramail, et comme elle met son nom de famille dans son pseudo, forcément, ça attire encore plus les mecs en rut, déjà que rien que d'être une fille ça vous promet du 10 mecs à la seconde (sans exagération) qui viennent vous étaler leur techniques de drague les plus pathétiques.

Bon, vous me direz que c'est une drôle d'idée de mettre son nom dans son pseudo, mais c'est juste une façon de racoler le pervers, Coquine, en fait, ce n'est apparemment pas son vrai nom, juste une excuse pour faire l'allumeuse et pouvoir garder un semblant d'innocence. (En tout cas je n'ai pas trouvé de Coquine qui ait un numéro de téléphone dans toute la Belgique ; car elle est Belge, oui, mais on s'en fout). Certains pensent même avoir trouvé qui se cache derrière : un mec, en plus. Ca ne m'étonnerait pas, une fille, ça a d'autres aspirations dans la vie que de rester des heures sur un chat. Poutzer, par exemple (je met poutzer, c'est pas pour faire suisse, mais pour m'éviter déjà un bon paquet des féministes qui n'auront pas compris le mot et qui m'auraient insulté sinon).

Et donc Juliette Coquine (je remet le mot, comme ça mon public cible passera de ceux qui recherchaient de la chatte a ceux qui recherchent de la coquine), il ou elle met ses plus belles conversations avec les pauvres mecs en manque. Avec, en prime, celle qui m'a vraiment bien fait rire. Faut dire que ça me rappelle le bon temps où moi aussi je faisais mon chieur au beau milieu d'une tentative de cyber-sexe.

Posté par anceps à 12:25 - Commentaires […] - Permalien [#]