454. Saillkik me

Petit SMS à un pote pour qu'il me donne enfin les infos dont j'ai besoin. À peine envoyé, le téléphone sonne.
- T'as fait vite !
- Pour ?
- Pour m'appeler après mon SMS.
- Quel SMS ?  <bidibip, biiiip biiiiip, bidibip*>
- Ah ben ça, c'est ce qu'on appelle du Parasaillkik Cotaillmin' over Telepatte-aille-Pi** !

À peine raccroché, je me désole de l'absence de mon collègue pour lui raconter la faramineuse coïncidence (on n'a rien d'autre à se raconter, aussi***). Deux secondes après, le voilà qui apparaît...

En début d'après-midi, je me souviens qu'il faut que j'aille à la recherche d'un étudiant qui n'a toujours pas répondu à mon e-mail l'avertissant que j'ai retrouvé sa clé USB. En même temps que la page des horaires de sa classe s'affiche, je vois l'étudiant qui arrive à la porte du bureau.

Pragmatique, je me dis que quitte à avoir le don de me mettre en rapport avec les personnes à qui je pense, autant essayer de visualiser un bel éphèbe blondinet... mais mon esprit capricieux me fait penser aussi qu'il ne faudrait surtout pas que je pense à la secrétaire qui, fait heureux mais rarissime, ne m'a toujours pas appelé au secours de la journée... DRIIIIING !
- Bonjour, c'est la secrétaire !
- Oui, j'attendais votre appel. Il n'y a pas un étudiant blond à côté de vous ?****

(Mais en toute sincérité, je sais que ça ne marche pas. Sinon choupinou m'appellerait 100 fois par jour.)

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* Je vous ai déjà raconté que cette sonnerie Nokia d'arrivée de SMS, c'était du morse (... -- ...) qui signife... SMS ?
** PC/TIP, si, si, ça existe, ou alors je confonds.
*** J'ai bien essayé de lui raconter une fois que j'avais dormi dans la chambre du bas parce que j'avais prêté mon pull, mais quand il m'a répondu que j'étais merveilleuse, je me suis méfié de sa sincérité.
**** J'ai pas vraiment dit ça, j'avais trop peur qu'elle me réponde oui.