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Ma vie est formidable,
8 mars 2007

406. S'ils le disent, c'est que ça doit être drôle

Les lapsus, les phrases avec des doubles sens ou encore des sous-entendus malheureux font toujours leur effet. Le prix Champignac est d'ailleurs de plus en plus connu, j'ai l'impression - du moins dans la région lausannoise -, avec ses perles comme :

  • «L’équipe suisse n’est pas parvenue à monter sur le moindre podium lors des deux premières journées des Paralympiques 2006 de Turin.»,
  • «…avec un stock aussi bas, on est obligé d’avoir l’appui de salines étrangères, voire suisses-allemandes.»,
  • «La Municipalité a choisi une personne compétente pour ce projet. Comme beaucoup, je le regrette.»,
  • «Les crottes de chien sont, il est vrai, légion. Notre directeur a pris les choses en main.» ou encore
  • «Je crois que le parti socialiste est un parti de gauche, qu'il doit pratiquer une politique de gauche et c'est ce qui le distingue des autres partis bourgeois.».

Ce fameux parti socialiste, lui, fait de même avec le prix Mafalda pour des phrases prononcées surtout au Conseil d'État et en rapport avec les femmes :

  • «Je propose la suppression du point G qui me semble parfaitement inutile.»,
  • «Le Département de la santé et de l’action sociale coordonne une importante campagne de promotion du dépistage du sein...», ou
  • sur la violence conjugale : «... c’est maintenant Neuchâtel qui a décidé d’empoigner ce dossier en proposant un plan d’action musclé. Suite au décès de 5 femmes dans ce dernier canton, il veut frapper fort. (Exclamations).».

Le prix vient d'être remis, mais je ne sais même pas à qui. Oui, je sais, c'est du foutage de gueule ; pour me faire pardonner, un autre lien dans le genre propos rapportés mais pas pour autant des lapsus : des extraits de dialogues à la caisse d'un cinéma.

EDIT : Pour les résultats, le PS a utilisé un moyen que je n'aime pas, les quotas, au prix du sacrifice de la démocratie :

Après avoir sondé l'avis du public sur internet, le comité du prix Mafalda a été scandalisé de constater que les votes se portaient majoritairement vers des candidats masculins. Ainsi, fidèles à leurs convictions, les « Mafaldiennes » ont décidé de désigner les lauréat-e-s en respectant la parité.

Les deux gagnants étant dans ma sélection, je ne vous recopie pas leur phrase et je vais prendre ce temps de gagné pour aller jouer au tiercé.
- Mafalda qui pleure : Odile Jaeger pour sa phrase sur les femmes battues.
- Mafalda qui rit : Jean-Michel Dolivo pour sa phrase sur le point g.

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