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Ma vie est formidable,
4 août 2006

310. Lavomisse bout-en-train.

Lavomisse en vacances, on pensait qu'on aurait moins droit à ces notes improbables. Eh bien c'est pire.
Et ce n'est pas parce qu'il n'y a rien à dire qu'il faut se taire ; ce n'est pas parce qu'il n'y a rien à faire qui n'y a rien à partager.

Lavomisse nous gratifie ainsi d'une des plus belles séquences de cinéma, celle contre laquelle aucune séance films/photos de retour de vacances ne saurait rivaliser question inanité et ennui, même les cent prises de vues sous tous les angles de tatie devant la statue de Jean-Paul Bergerand, artiste autodidacte local de Plougnieux-sur-Belon (ah, là, c'est encore moi, toujours devant la statue. Vous saviez que Bergerand ne peignait qu'avec des pinceaux en poil de cul de moufflon qu'il allait chercher lui-même ?). Au moins on échappe à la mièvrerie sur ce coup-là.

Sur cette superbe séquence de train qui passe, Lavomisse lui-même trouve les mots justes (comme toujours, d'ailleurs, et c'en est presque rageant) :

Cet événement hors du commun, d'une intensité scénique inégalée, qui allie suspense, mystère et excitation comme seul sait le faire un match de boxe, c'est le train de 19h11. Des images magnifiques, pures, violentes, sublimes, brutes et qui refusent le consensus. Un grand moment d'art lyrique. Un instant magique, poussière d'étoile fragile et sublime, qui te donne l'impression de tutoyer les anges. (...) 2:47 de pur bonheur, d'enchantement et d'envoûtement mystique qui donne le piquet.

Le piquet, je l'ai juste eu du nez en tentant de compter les wagons. C'est encore plus efficace que les moutons ! Environ 95, et des qui font deux fois ceux des CFF, bref, un convoi de plusieurs km sans doute : quand le conducteur recule, le temps que le son arrive quand le gars à l'arrière gueule stop, t'as le temps d'emboutir 3 gares.

Merci Lavomisse de partager ce moment qui permet aux habitants du Bic de sortir du train-train quotidien. Culturellement, c'est sûr que c'est un passage qui relève le niveau.

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