69. MTPNB : soleil !

Je suis allé voir Marie-Thérèse Porchet, née Bertholet, dans son nouveau dernier spectacle, accompagné de mon homme et de Marc, mon pote porchétologue avec qui j'avais vu mon tout premier spectacle de MTPNB (c'est ce genre de coïncidences qui crée des traditions du genre  - je ne vais jamais voir un spectacle de MTNP sans Marc - pourquoi ? - euh... c'est la tradition, ça toujours été le cas, c'est sympa, et j'en ai marre de devoir tout le temps me justifier.).

Marc avait déjà vu la première et m'avait averti : il s'agit en très grande partie d'une sorte de compilation du meilleurs de ses spectacles précédents.
Pour ma part, j'avais averti Marc que je n'avais pas réussi à avoir de très bonnes places.
Et j'ai averti mon copain que Marc était le mec le plus souriant et le plus sympa au monde. J'avais voulu ajouter excentrique, mais j'avais oublié le mot ; il s'en est de toute façon assez vite rendu compte le moment venu : les imitations de MTPNB ont bercé l'aller, les Regarde, y a des copines ! ont fusé  sur place, et un téléphone sans fin a pu meubler le retour (bon ben j'te rappelle, faut que je dise au revoir, là).

Le spectacle était effectivement en très grand partie du connu, mais le meilleur de plusieurs scènes étaient à chaque fois mis bout à bout, laissant peu de répit à mes abdominaux. Certes, il faut dire que je pourrais regarder un de ces spectacles en boucle sans me lasser, alors revoir tous les bons moments d'un seul coup...

On a eu le droit à la partie didactique créée pour le public français : la présentation du suisse-allemand (forcément, la moitié du spectacle Marie-Thérèse amoureuse repose sur l'amour que les suisse-romands portent à leurs concitoyens d'outre-Sarine). j'avais repéré ma cheffe de la protection civil dans la salle et je ne la pensais pas susceptible d'aimer l'humour MTPNB, mais elle riait aux éclats en entendant un "wie gouaaaattssssss" caricatural ; décidement, se moquer des bourbines est fédérateur.

Un très bon moment, donc, à recommander à ceux qui ne connaissent pas ou qui ont envie de revoir.

Seul regret, je n'ai pas eu assez de temps pour demander à Marc de me faire une liste de tous les derniers cancans. Mais comme j'ai entendu parler d'un souper lors de son téléphone, je n'ai pas hésité à m'inviter de force. C'est ce soir, une vingtaine de garçons sensibles autour d'une pizza et d'un bowling, et ce sera un bon plongeon de retour à tapetland après la mise en bouche de l'autre soir au théâtre ; et le pire, c'est que je suis sûr que ça me fera le plus grand bien.

Quant à MTPNB, ça me cloue toujours autant, et je me dis qu'un jour, j'y arriverai : danser comme ça, comme un fou, avec des talons hauts.