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Ma vie est formidable,
25 juillet 2006

294. Ca devient n'importe qui au boulot.

Alors voilà, il suffit que les gosses se décident à partir pour que des inconnus débarquent.

D'abord ce monsieur qui vient comme si on se connaissait depuis toujours, me sourit, attend.
- Oui, bonsoir ?
- Vous penserez à fermer les fenêtres en partant ?
- Oui, pas de problème, c'est plus qu'une habitude pour moi de le faire, c'est un devoir moral, ne vous faites pas de souci. Vous êtes le remplaçant du concierge ?
- Oui ! Alors vous penserez à fermer les fenêtres ?
- Euh... oui. Je le ferai.

Un peu de calme retrouvé, je me mets à torse nu, le ventilateur juste derrière moi, parce que là, ça devient vraiment trop pénible et qu'il n'y a plus personne dans les couloirs pour crier à l'attentat à la pudeur.
Clic, clic.
La porte inutilisée juste derrière qu'on tente d'ouvrir, sans doute encore le concierge. J'ai juste le temps de retirer le ventilateur qui se trouve devant, pour éviter au malheureux concierge un incident, que je vois apparaître à sa place une jeune fille, étonnée de me voir, surtout dans cette tenue. Et moi tout autant étonné de me faire surprendre par une inconnue.
Mais l'étonnement fait place à la stupeur quand la personne qui la suit se révèle être un beau jeune homme à torse nu, lui aussi, un appareil photo à la main.
Interrompant mes fantasmes de romans-photos à public-cible adulte, il me demande à propos du ventilateur :
- Vous n'avez pas encore un torticoli ?
- Non, non... juste un début d'orgelet.

Et voilà, l'esprit d'escalier qui frappe encore. Que n'ai-je dit qu'en fait, si, la souffrance étant au bord de m'anéantir, seule la poigne virile d'une âme charitable sur mon cou douloureux saurait me soulager de mon malheur ?
Ou encore carrément remplacer cet esprit d'escalier par l'esprit d'entreprise, et lui sauter dessus.

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