98. Brokeback Mountain
Quoi ? T'as pas encore vu Brôque-baque Moon-teigne ? Tu serais pas un peu hétéro, toi ?
Eh oui, c'est un film incontournable pour qui préfère les personnes de son sexe ; comme le dit Kate Clinton, on se fait timbrer notre carte gay à la sortie du film. Pas un blogueur sensible qui n'aurait écrit sur ce film refusé déjà par certains cinémas aux USA. Je vais donc faire court.
J'ai vu ; j'ai beaucoup aimé ; j'ai été presque déçu parce qu'on en avait dit trop de bien ; je n'ai pas pleuré (en même temps, je ne pleure que lorsqu'il y a des retrouvailles sur un fond de violons) ; et ce que j'en ai retiré, c'est qu'une moustache, c'est quand même vachement pratique pour faire comprendre quand il y a des flash-backs.
En passant, des collègues de mon frère trouvent qu'il est le portrait craché de Jake Gyllenhaal, y compris dans la façon de parler. C'est vrai que de loin et dans le noir... et la moustache du week-end dernier renforce cette ressemblance. Photo disponible sur demande. Mais pour la façon de parler, je cherche encore.
Pour en savoir plus, il suffit de consulter les trouzaines de sites qui en parlent dans toutes les langues. Mais il conviendra de ne pas manquer celui de Matoo, qui propose deux approches particulièrement différentes mais ô combien intéressantes :
- Le secret de Brokeback Mountain, livrant une très bonne analyse, et
- Les dessous de Bareback Mountain, décortiquant une question cruciale.
Oui, les garçons ont vu Brokeback Mountain et ils jouent aux "cow-boys".