7 janvier 2009
590. De la compréhension du monde
Un jour, sans même le vouloir, j'ai compris le monde. Enfin, l'univers et toutes ces choses qu'on dit pour rire que ça fait 42.
Seulement, cela dépasse l'entendement humain, forcément. La physique quantique n'est que la pointe grossièrement appréhendée d'un fonctionnement incompris de la matière et de ce qui est ; la philosophie et la cosmogonie sont toujours restées dans une dimension tellement autre que celle de la réalité qu'il n'y a pas de distance pour exprimer cet écart ; les religions ne sont bien sûr que fadaises pour occuper les esprits avides de réponses.
Et d'avoir saisi enfin le pourquoi des choses et le comment, ça vous bouleverse, ça vous traumatise, ça vous éclaire d'une lumière nouvelle et dont la magie se dispute à l'attrait, mais qui se révèle surtout létale pour un cerveau pas vraiment prévu à une telle éventualité.
Très logiquement, j'en suis mort.
C'était il y a quelques années déjà. Mais je suis à nouveau là, maintenant, l'oubli de ces choses ayant remplacé le poison de la science ultime.
Je me souviens juste que ce miracle -- rien à voir avec une résurrection, plutôt avec des parrallèles qui se croiseraient quand même -- n'est en fait pas étonnant lorsque l'on sait comment ce tout s'articule pour donner une cohérence intemporelle. Seulement, je ne peux plus l'expliquer. Et je crois que finalement, c'est mieux ainsi.
C'était juste pour vous souhaiter une bonne année 2009, dire que je reviens très vite continuer ce blog et que mes vacances d'hiver au ski étaient géniales même si tout le monde s'en fout.
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